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La paroisse catholique
de Saint-Antoine de Lavaltrie

Un peu d’histoire

L’année 2016 marque le 300e anniversaire de l’année de fondation de la Paroisse catholique de Saint-Antoine de Lavaltrie. Même si la paroisse a été fondée officiellement en 1716, les premiers registres que nous avons trouvés au presbytère sont cependant datés de 1732. Hormisdas Magnan explique dans son Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la Province de Québec que cette paroisse a été mise sous le patronage de Saint-Antoine parce que ses premiers desservants étaient les missionnaires Récollets. On précise que ces religieux entretenaient une grande dévotion à Saint-Antoine et ne cessèrent de répandre la dévotion à ce saint parmi les colons français.

Le recensement fait au mois d’août 1725 par le seigneur Pierre Margane de Lavaltrie nous apprend qu’il existe sur le domaine seigneurial une « chapelle de quinze pieds en quarré » qui avait été probablement construite vers 1716. Une première église en pierre sera construite vers 1770 sur le bord du fleuve Saint-Laurent, en même temps que le manoir seigneurial. La première église sera remplacée en 1869 par l’église actuelle érigée selon les plans du grand architecte Victor Bourgeau originaire de Lavaltrie.

Saviez-vous que…

Autrefois, les membres de la famille seigneuriale avaient l’habitude de se faire inhumer dans l’église, sous le banc seigneurial. C’est ainsi que furent inhumés sur le bord du fleuve, sur le site de la première église dans le Parc Gérard-Lavallée, plusieurs membres de la famille Margane de Lavaltrie, notamment : Pierre Paul Margane de Lavaltrie et son épouse Marie Angélique LaCorne de Chapt, leur fille Suzanne Margane de Lavaltrie et son époux Charles Gaspard de Lanaudière. On pourrait aussi mentionner le nom d’Elizabeth de Ramezay, belle-mère de Pierre Paul Margane de Lavaltrie, et celui du Chevalier Jean D’Ailleboust qui avait tué en duel un soldat avant d’être pardonné par le Roy. Toutes ces personnes font partie de notre patrimoine funéraire. Ajoutons qu’une seule personne fut inhumée sous l’église actuelle; il s’agit du curé J.-B.-H. Marcotte qui a contribué grandement au paiement de cette église.