Un peu d’histoire
La Société d’histoire et du patrimoine de Lavaltrie a été constituée pour notamment favoriser la mise en valeur du riche patrimoine historique de la Ville. Dans un « Mémoire sur la toponymie municipale » rédigé par le président de la Société, on a fait état que l’histoire locale avait été, de façon générale, oubliée. Dans cette perspective, la Société souhaite qu’à l’avenir le nom des rues soit davantage le reflet de l’histoire de la municipalité ou de ses illustres citoyens. Le conseil municipal a aussi compris la nécessité de créer le « Comité de toponymie de Lavaltrie » pour mettre en valeur l’histoire et le patrimoine de Lavaltrie par la dénomination de ses rues, de ses lieux et de ses bâtiments afin de renforcer ainsi le sentiment d’appartenance de ses citoyens. Le Comité composé de représentants de la Ville et de la Société a déjà pensé constituer une banque de noms qui pourraient être attribués à des rues ou à certains édifices publics. Par exemple, plusieurs ancêtres de familles québécoises qui se sont installés sur la seigneurie de Lavaltrie pourraient se retrouver dans la toponymie locale (François Cottu (Coutu), Claude Robillard, Georges Estu (Hétu), Jean-Baptiste Riel, Nicolas Geoffroy, Claude Busseau, Pierre Breault, Quentin Bourgeot, Jean-Baptiste Boisjoly, Dr Jean Ducondu, François Fournaise dit Laboucane, et Ernst Lippe ancêtre de la famille Lippé et que certains présentent comme un comte allemand qui a vécu incognito à Lavaltrie sous le nom de René Lippé). Louise Bissot, épouse du seigneur Séraphin Margane de Lavaltrie, qui administra la seigneurie après le décès de ce dernier mérite certainement qu’on rappelle son souvenir. Mais avant de suggérer un nom pour un lieu donné, le Comité est conscient qu’il faut prendre en compte un certain nombre d’éléments (nature du lieu, l’histoire du quartier, le profil de la personne que l’on veut honorer, etc.) et consulter les personnes intéressées. Les travaux du Comité de toponymie ne font que commencer et tout citoyen est invité à lui proposer des noms en justifiant son choix.
Saviez-vous que…
À la suite des funérailles de René Angélil, on a souligné que la décoration intérieure de la Basilique Notre-Dame de Montréal, tout a fait exceptionnelle, était l’oeuvre de l’architecte Victor Bourgeau. Par ailleurs, on a également rappelé dans les média que la première représentation cinématographique en Amérique du Nord avait eu lieu le 27 juin 1896 dans l’Édifice Robillard, du nom de son propriétaire l’honorable Clément Robillard. Victor Bourgeau est mieux connu et une rue de Lavaltrie porte son nom. Quant à Clément Robillard (1850-1926), il fut conseiller municipal à Montréal, député provincial et conseiller législatif pour la division de Lanaudière; une rue de Montréal a déjà porté son nom avant d’être convertie en terrain de stationnement en 1955.
n.b. Pour en savoir plus au sujet de Clément Robillard voir la chronique du président. (En cliquant ici)