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VICTOR BOURGEAU (1809-1888)
ARCHITECTE

Par Me Jean Hétu, Ad. E.¸
Président de la Société d’histoire et du patrimoine de Lavaltrie

Victor Bourgeau, fils de Basile Bourgeau et de Marie Lavoie, est né à Lavaltrie le 26 septembre 1809. Architecte de plus de deux cents édifices au Québec, comprenant une cinquantaine d’églises et plusieurs presbytères et couvents, Bourgeau a eu une influence marquante sur la constitution du patrimoine immobilier à caractère religieux de la région de Montréal au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. La thèse de doctorat que lui a consacré en 1983 Raymonde Landry-Gauthier nous révèle toute l’ampleur de l’oeuvre de Bourgeau. Gérard Morisset a écrit : « La place qu’occupe Victor Bourgeau dans l’architecture de la région montréalaise au milieu du XIXe siècle est la même que tient Thomas Baillargé dans l’architecture de la région québécoise; et cette place est la première » (La Patrie, dimanche 7 mai 1950, p. 26). D’ailleurs, le nom de Victor Bourgeau revient encore aujourd’hui dans les médias lorsqu’on se demande s’il faut protéger tel bâtiment de notre patrimoine religieux.

C’est dans une famille de charpentiers-menuisiers que Victor Bourgeau a d’abord appris son métier. Son ancêtre, Quentin Bourgeot, fils de Jean Bourgeot maître charron en France, avait épousé à Charlesbourg le 27 novembre 1735 Anne Chamard., avant de venir s’établir à Lavaltrie où il fut inhumé à l’âge 72 ans le 20 juillet 1780. L’aîné de ses fils, prénommé Quentin, épousa le 23 janvier 1764, à Saint-François-Rivière-du-Sud. Marie-Geneviève Guion et ils eurent 19 enfants incluant 13 garçons dont certains furent des menuisiers artisans. Un de ces garçons fut le père de l’architecte Victor Bourgeau; c’était Basile Bourgeau, menuisier ou charron, né à Lavaltrie le 4 juillet 1776, qui épousa Marie Lavoie à Saint-Paul de Lavaltrie, selon l’abbé Florent Bourgeault (ou à Lavaltrie selon l’Institut Drouin) le 16 novembre 1801. Marie Lavoie décéda le 1er août 1815 alors que son fils Victor, né le 26 septembre 1809, n’avait pas encore 6 ans. Basile Bourgeau se remaria avec Catherine (ou Marguerite) Lafleur, veuve de Jean-Baptiste Peraut à Lavaltrie le 11 septembre 1815. Il est décédé à l’âge de 58 ans le 13 avril 1833 et fut inhumé dans le cimetière de Lavaltrie le 15 avril.

Le prénom de Victor est assez fréquent dans la famille Bourgeot (Bourgeau, Bourgeault). L’architecte Victor Bourgeau semble avoir appris les rudiments de son métier auprès de son oncle Victor Bourgeault, menuisier, époux en 1818 de Marie Josephte Bourque (Bourg), qui était le père de l’abbé Florent Bourgeault et d’un autre Victor Bourgeault fils présenté comme un menuisier sculpteur. Il semble que l’architecte collabora à quelques reprises avec son oncle et surtout avec son cousin pour l’ornementation de certaines églises. On distingue les deux branches familiales par la façon d’écrire leur patronyme.  L’oncle Victor Bourgeault décéda à Lavaltrie le 6 novembre 1853 à l’âge de 62 ans.  Victor Bourgeault fils, menuisier sculpteur, époux le 20 juillet 1867 (Lavaltrie) d’Adèle Rivière, maire de 1862 à 1864, décéda à Lavaltrie le 25 mai 1890 à l’âge de 67 ans et fut inhumé dans le cimetière paroissial en présence de son fils également prénommé Victor qui sera aussi maire en 1905-1906. Lorsque David Karel, dans Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord (p. 117) écrit que vers 1865. Victor Bourgeault sculpta, « suivant un plan de l’architecte sculpteur Victor Bourgeau, la chaire de l’église de La Prairie », il ne peut s’agir que de son cousin puisque l’oncle était décédé depuis 1853.

Victor Bourgeau est un homme de peu d’instruction qui pourtant va réaliser de grandes choses. En effet, lorsqu’il se marie en 1833, il déclare ne pas savoir signer. Il fait de même, le 5 février 1835, lors du baptême de sa filleule (et plus tard sa fille adoptive),  Marie Hedwidge Bourgeau, fille de son frère Antoine Bourgeau, menuisier, et de Sophie Beaudoin de Saint Paul de Lavaltrie (plus tard Saint-Paul de Joliette). Mais il semble qu’il possédait un don inné pour la construction des églises. Son cousin, l’abbé Florent Bourgeault, écrivait dans La Minerve du 22 mars 1888 : « il était bien jeune encore quand des charpentiers construisirent le clocher qui surmontait l’ancienne église de Lavaltrie, mais il voulut les imiter et y réussit en faisant un tout petit clocher en tout semblable à celui de l’église ». L’abbé Bourgeault ajouta que « devenu ainsi que Jean-Baptiste, son frère, mort depuis quelques années, un menuisier de premier ordre, il songea à devenir quelque chose de plus ». Si son premier apprentissage se fait auprès de son oncle Victor Bourgeault qui lui aurait appris l’écriture et le calcul, il est certainement survenu quelque chose d’exceptionnel pour que Victor Bourgeau puisse parfaire son instruction et éventuellement concevoir des plans et devis. Mgr Olivier Maureault rapporte que Bourgeau aurait rencontré à Montréal dans les années 1830 le peintre italien Angelo Pienovi qui, sans ressources financières, lui aurait offert de lui enseigner ce qu’il savait en échange d’un gîte (Saint-Jacques de Montréal. L’église. La paroisse, Montréal, 1923, p. 54). Un fait demeure, le 19 mars 1842, Victor Bourgeau, maître-menuisier, signe un contrat d’achat d’un immeuble avec Louis-Joseph Papineau; il sait donc écrire et sa carrière peut alors prendre son envol.

Les premiers travaux reconnus à Victor Bourgeau concernent des réparations à l’église de Saint-Famille-de-Boucherville en 1839. En 1849, il accepte de voir à l’agrandissement de l’église Sainte-Anne-de-Varennes construite en 1780. Il s’occupera aussi de réparations majeures à l’église de La Purification-de-Repentigny en 1850. Mais, sa carrière d’architecte sera vraiment lancée en 1851 lorsque l’on lui confie le mandat de concevoir les plans de l’église Saint-Pierre-Apôtre à Montréal pour servir aux Pères Oblats de Marie Immaculée. Bourgeau va également dessiner les autels de cette église.  Après les éloges reçus pour cette belle construction (inaugurée le 26 juin 1853), Victor Bourgeau va devenir un architecte très en demande d’autant plus qu’il est fortement recommandé par Mgr Ignace Bourget.

Depuis son atelier de la rue Lagauchetière où il s’est établi en 1842, Bourgeau va participer au développement du diocèse de Montréal sous l’impulsion de son évêque, Mgr Bourget, qui l’impose comme seul architecte dans les paroisses nouvellement établies dans son diocèse. Selon Raymonde Landry Gauthier, on doit à Bourgeau les plans de plus de soixante églises et d’un grand nombre de presbytères et de chapelles. Il travaille habituellement seul, mais débordé de travail il va s’associer avec Étienne-Alcibiade Leprohon de juin 1869 au mois de mars 1877, et du mois d’août 1880 à son décès en 1888. Une des grandes réalisations de Bourgeau sera la construction à Montréal de la Cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur (devenue en 1955 la Basilique-Cathédrale Marie-Reine-du-Monde) sur le modèle réduit de la Basilique de Saint-Pierre-de-Rome. D’ailleurs, avant même de concevoir ses plans, Bourgeau fit en février 1857 un voyage à Rome afin de voir comment il pouvait reproduire l’église du Pape; ce fut son seul voyage en Europe. C’est toutefois seulement le 28 août 1870 que Mgr Bourget posa la première pierre du temple dont les travaux furent interrompus pendant plusieurs années avant d’être repris en 1885 pour se terminer après le décès de son architecte. Victor Bourgeau consacra donc les dernières années de sa vie à concrétiser le rêve de Mgr Bourget dont le mausolée se trouve aujourd’hui dans la Basilique.

Selon Raymonde Landry-Gauthier, Bourgeau excellait aussi dans l’ornementation intérieure des églises; elle écrit dans sa thèse de doctorat (p. 162) : « Les paroisses recouraient systématiquement à ses soins pour modifier un décor exécuté antérieurement ou en créer un nouveau ». On a écrit qu’il avait décoré environ 23 églises. À cet égard, il faut retenir la majestueuse décoration en bois sculpté, peint et doré à l’intérieur de la Basilique Notre-Dame de Montréal qui, chaque année, fait l’admiration de milliers de touristes. C’est le curé Benjamin-Victor Rousselot, curé de Notre-Dame, qui fit appel aux services de Bourgeau qui déposa un projet dès 1869, mais les travaux ne débutèrent qu’en 1874 pour se terminer vers 1880. Quant à la chaire, elle fut dessinée par Henri Bouriché mais modifiée par Victor Bourgeau, avant d’être réalisée pendant les années 1883-1885.

Victor Bourgeau va aussi élaborer les plans de plusieurs églises dans d’autres diocèses que celui de Montréal, par exemple ceux de Trois-Rivières et de Saint-Hyacinthe. Soulignons que c’est Bourgeau qui dessina les plans de la cathédrale de Trois-Rivières en 1853 ainsi que ceux de l’église de Saint-Hyacinthe en 1858 tout comme l’ornementation de cette dernière en 1861. Le travail d’architecte de Victor Bourgeau a largement dépassé la région de Montréal. Ses plans ont été utilisé par exemple pour : la Cathédrale de Saint-Germain-de-Rimouski (1862); et les églises de L’Assomption-de-Maniwaki (1867), de Sainte-Victoire-de-Victoriaville (1869), et de Saint-Stanislas-de-Champlain (1872).

C’est encore Raymonde Landry-Gauthier qui ajoute que l’aptitude de Bourgeau à construire des bâtiments à des coûts restreints est appréciée de la part des catholiques peu fortunés. Mais c’est peut-être cette préoccupation financière qui a empêché Bourgeau de faire preuve de plus de créativité artistique. Quoi qu’il en soit, si on se fie à l’inventaire de ses biens fait au moment de son décès par son ami le notaire Léonard Ovide Hétu, force est de constater que Bourgeau n’a pas cherché à s’enrichir de façon excessive par son travail qui aurait probablement mérité une meilleure rémunération.

Victor Bourgeau est aussi l’architecte des communautés religieuses pour lesquelles il a conçu les plans de nombreux édifices comme l’Hôtel-Dieu de Montréal (1859-1861) des Soeurs Hospitalières de Saint-Joseph. Mgr Bourget incite d’ailleurs les communautés religieuses placées sous sa protection à recourir aux services de Bourgeau. Même s’il est reconnu comme l’architecte des Soeurs Grises (Soeurs de la Charité de Montréal), d’autres communautés qui prennent beaucoup d’expansion font aussi appel à ses services pour la construction de leurs couvents ou de leurs maisons d’enseignement; on peut penser ici aux Religieuses de la Congrégation Notre-Dame, aux Soeurs de la Providence, aux Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et Marie et aux Soeurs de Miséricorde. Parmi les réalisations de Bourgeau, il faut notamment souligner la Maison mère des Soeurs Grises (1868-1871) sur le boulevard René-Lévesque vendue en 2007 à l’Université Concordia et la Chapelle du Bon-Pasteur à Montréal (1878) devenue aujourd’hui une salle de concert. Bourgeau a préparé aussi les plans du noviciat des Oblats de Marie Immaculée à Lachine (1868). On pourrait ajouter la conception des plans de la Chapelle de l’Hôtel-Dieu des Soeurs Hospitalières de Saint-Joseph ainsi que la Chapelle du Grand Séminaire de Montréal.  Enfin, notons qu’il a dirigé des travaux de construction ou de réfection concernant des séminaires, des collèges ou des pensionnats comme à Nicolet, Longueuil ou L’Assomption.

Selon Luc Noppen, une des dernières réalisations de Victor Bourgeau sera la conception, vers 1885, des plans du Collège canadien à Rome (Dictionnaire biographique du Canada, vol XI (de 1881 à 1890), Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1982, p. 102); il est intéressant de noter que la biographie de Victor Bourgeau précède dans ce Dictionnaire celle de son mentor Ignace Bourget.

Bref, Victor Bourgeau, simple menuisier originaire de Lavaltrie et autodidacte génial devenu architecte, a joué un rôle déterminant dans l’évolution de l’architecture religieuse et conventuelle au cours de la deuxième moitié du XIXe à Montréal et dans les régions avoisinantes. Pendant environ quarante ans, il a participé à la conception, à l’agrandissement et à la décoration d’un grand nombre de cathédrales, d’églises, de chapelles, de presbytères et de couvents; il a dessiné de plus plusieurs chaires dans les églises. Il fut un architecte étonnamment prolifique, ce qui a pu expliquer le caractère parfois répétitif de ses constructions. Malgré les incendies, les démolitions ou encore la transformation à des fins civiles de certains immeubles religieux comme par exemple l’église Saint-Jacques devenu l’UQAM, les bâtiments de Victor Bourgeau sont encore là aujourd’hui pour nous rappeler qu’il a façonné une grande partie de notre patrimoine religieux.

Sentant probablement sa santé déclinée, Victor Bourgeau fit son testament devant le notaire Léonard Ovide Hétu le 8 janvier 1884, avant d’aller finir ses jours chez les Soeurs Grises. Toutefois, son décès ne devait survenir que quatre ans plus tard, soit le 1er mars 1888, à l’âge de 78 ans 4 mois et 6 jours, alors qu’il était encore en pleine activité. Son service funèbre fut célébré le 5 mars 1888 dans l’église Notre-Dame de Montréal par son cousin, l’abbé Florent Bourgeault. Le seul loisir que nous connaissons à Victor Bourgeau, c’est qu’il aimait jouer du violon. D’ailleurs, au moment de son décès, il venait d’en acheter un autre qui n’était pas encore payé lors de l’inventaire après décès dressé par le notaire Léonard Ovide Hétu le 1er juin 1888. Selon le testament de Victor Bourgeau, le partage des biens qu’il avait encore en sa possession lors de son décès devait se faire entre son cousin, l’abbé Florent Bourgeault (à l’époque curé de La Prairie) et sa deuxième épouse, Delphine Viau (greffe du notaire L. O. Hétu, 11 juin 1888, n11912). Il laissait aussi quelques biens à ses cousins Louis et Victor Bourgeault de Lavaltrie et une somme de 500 $ à son frère Antoine qui résidait aux États-Unis. Quant à ses immeubles, il en avait fait donation quelques années auparavant, soit à l’Archevêché de Montréal, soit à son associé É. A. Leprohon, soit à sa fille adoptive Marie Hedwidge Bourgeau, épouse de Louis Allard.

Victor Bourgeau n’a point laissé de postérité. Il avait d’abord épousé à L’Assomption le 17 juin 1833 Edwidge Vaillant, fille de feu Joseph Vaillant et de Charlotte Leblanc, qui décéda à Montréal le 27 février 1877 à l’âge de 65 ans. De ce premier mariage naquit, selon l’abbé Florent Bourgeault (La Minerve, 22 mars 1888), trois enfants dont deux morts en bas âge mais nous n’avons trouvé que la naissance de son fils Henri né et baptisé le 19 juin 1834 à L’Assomption (Saint-Pierre-du-Portage) sous les prénoms de «Victor Pierre Henry». Ce fils, qui devint avocat en juillet 1857, épousa le 10 janvier 1861, à Notre-Dame de Montréal, Louise Delphine Denyse Perrault, fille de Louis Perrault et de Marguerite Roy. Devenue veuve, l’épouse d’Henri Bourgeau se remaria le 5 novembre1866 à la Cathédrale de Montréal avec Jacques-Félix Sincennes, important homme d’affaires et veuf de Clothilde-Héloïse Douaire-Bondy (voir Dictionnaire Biographique du Canada, vol. X (de 1871 à 1880), p. 718).

Victor Bourgeau, veuf, s’est remarié avec Delphine Viault, fille d’Auguste Viault et d’Anna McGahan de la paroisse de Boucherville, le 4 mai 1878 à la Cathédrale de Montréal. Notons que Victor Bourgeau et sa première épouse avaient élevé à partir de l’âge de 7 ou 8 ans sa filleule, Marie Hedwidge Bourgeau, la fille de son frère Antoine Bourgeau et de Sophie Beaudoin. Marie Hedwidge, née et baptisée à Saint-Paul le 5 février 1835, décéda à Montréal en 1923, à l’âge de 88 ans et 4 mois; elle était la veuve de Louis Allard, constructeur de bâtisses publiques et ancien échevin de Montréal, ainsi que la grand-mère de Laetitia Désaulniers épouse d’Arthur Saint-Pierre (fils de Jean-Baptiste Saint-Pierre maire de Lavaltrie en 1910). Victor Bourgeau fut inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges mais le caveau dans lequel son corps avait été placé fut malheureusement démoli en 1974 en raison de son état de vétusté. Espérons que ce n’est pas le sort qui guette son héritage patrimonial. Aujourd’hui, un tout petit monument (section K, lot 29) indique le lieu de l’inhumation de celui qui a construit des cathédrales!

Le 25 août 1949, le comité exécutif de la Ville de Montréal décida de commémorer la mémoire du grand architecte Bourgeau en désignant «Place Victor-Bourgeau» le carré situé au coin des rues Sherbrooke et Valois en face du Cégep Maisonneuve. Une avenue Victor-Bourgeau rappelle aussi, à Lavaltrie, le souvenir de ce grand personnage originaire de cette ville. Des rues Victor-Bourgeau se retrouvent aussi dans plusieurs autres municipalités : L’Assomption, Boucherville, Varennes, Saint-Jean-sur-Richelieu.

Mentionnons également que pour souligner le centenaire de la mort de Victor Bourgeau, une exposition fut tenue du 20 juin au 9 juillet 1988 dans la Chapelle des Cuthbert, à Berthierville, pour rappeler qu’il fut l’architecte, dans la région de Lanaudière, notamment des églises de L’Île-Dupas, de Saint-Cuthbert, de Saint-Barthélemy, de Saint-Félix-de-Valois, de Saint-Ambroise-de-Kildare, de Saint-Alexis-de-Montcalm, de L’Épiphanie et de sa paroisse natale Lavaltrie. Non seulement Bourgeau a vu à la préparation des plans de ces églises, mais il s’est occupé aussi de leur ornementation, parfois avec l’aide de son cousin de Lavaltrie, le sculpteur Victor Bourgeault.

 

Bibliographie – « Bourgeau (Bourgeault), Victor», Dictionnaire biographique du Canada, vol. XI (de 1881 à 1890), Les Presses de l’Université Laval, 1982, p. 100; Contrecoeur 325, Comité organisateur des fêtes du 325e anniversaire de Contrecoeur, 1994, p. 34, 69, 105, 106, 108, 109; Claude FERLAND, Les presbytères anciens du Québec, Québec, Les Éditions GID, 2018, p. 38, 47, 51; David KAREL, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du NordPeintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres, Musée du Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1992, p. 117; Raymonde LANDRY-GAUTHIER, Victor Bourgeau et l’architecture religieuse et conventuelle dans le diocèse de Montréal (1821-1892), Thèse présentée à l’École des gradués de l’Université Laval pour l’obtention de grade de Philosophia Doctor (Ph. D.), février 1983, 429 p.; La Patrie, dimanche 7 mai 1950, p. 26; Le Bazar, Organe Officiel de l’oeuvre de la Cathédrale, Montréal, J. Chapleau & Fils, 1886, 392 p. [un journal comprenant 30 numéros reliés dans un seul livre, soit du No 1 samedi 7 août 1886 au No 30 du samedi 20 novembre 1886, avec un portrait de Victor Bourgeau]; Les couvents, Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal, Service de la planification du territoire de la Communauté urbaine de Montréal, 1984, 391 p.; Les églises, Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal, Service de la planification du territoire de la Communauté urbaine de Montréal, 1981, 490 p.; Olivier MAURAULT, Saint-Jacques de Montréal. L’église. La paroisse, Montréal, 1923, p. 54; Paroisse Sainte-Anne de Varennes 1692-1992, Album historique du tricentenaire de la paroisse Sainte-Anne de Varennes 1692-1992, 1991, p. 116 et 122; Claude SAUVAGEAU, Les belles églises de Lanaudière, 2015, 216 p.; Tricentenaire de Lavaltrie 1672-1972, p. 29-32.